La toiture est la partie qui surplombe chaque maison. Et comme son emplacement, son rôle vis-à-vis du bâtiment sur lequel elle est posée est d’une importance capitale. En effet, elle constitue une barrière protégeant l’intérieur de la maison contre les intempéries. De ce fait, sa conception doit être faite de manière à garantir sa pérennité. Lors des travaux de toiture, chaque élément constituant de la structure occupe un rôle bien défini. Et pour assurer une meilleure pose, le recours au service d’un couvreur s’avère impératif. Parmi les éléments constitutifs de la couverture, le faîtage est un élément dont le rôle peut être décisif pour l’efficacité de l’ensemble de la structure.
Focus sur le faîtage
Le faîtage peut être défini comme le sommet de la toiture. C’est une sorte de ligne faisant office de point de jonction entre deux versants d’une toiture. Le faîtage contribue à améliorer l’étanchéité de la toiture en couvrant l’espace vide entre les deux versants, assurant ainsi l’écoulement des eaux pluviales. Par ailleurs, il remplit également un rôle de support puisqu’il permet de renforcer l’ensemble de la couverture. La technique de faîtage peut varier selon le type de matériau utilisé pour former la couverture.
Pour les toitures en tuile
Pour les couvertures en tuile, le faîtage utilisé est généralement la tuile faîtière. Il s’agit cependant d’une tuile identique à celle utilisée pour la couverture, mais dont les dimensions sont plus importantes. La plupart du temps, les tuiles faîtières sont assemblées à l’aide de mortier ou de chaux. On réalise alors un faîtage scellé. Elles sont disposées en chevauchement au niveau du vide entre les versants. La structure est pourvue d’orifices permettant une meilleure ventilation des combles situés en contrebas. Toutefois, un faîtage à sec est fait à l’aide de rouleaux en aluminium dont la face externe est en couleur de terre cuite. Le prix d’une tuile faîtière varie en moyenne entre 5 et 15 euros selon le fournisseur et la qualité du produit.
Pour les toits en métal
L’utilisation de bandes faîtières en PVC, en aluminium ou encore en zinc est très prisée. Ce sont généralement des faîtages conçus pour imiter le matériau constituant la couverture. Cela permet d’avoir un rendu esthétique plus soigné et garantit une certaine étanchéité à la toiture. La pose de ces faîtages se fait depuis l’extrémité qui divise les pans de la toiture. Le prix des faîtières diffère selon les configurations. Par exemple, le prix moyen d’une faîtière crantée est estimé à 19 euros le mètre carré. Quant à la faîtière en PVC, le prix se situe aux alentours des 25 euros, tandis que la faîtière à double ou simple pince a une valeur moyenne de 15 euros le mètre carré.
Pour une toiture végétalisée
De la paille et des feuilles peuvent suffire pour réaliser un faîtage sur une toiture végétalisée. Cela permet de garder l’uniformité du toit, en utilisant intégralement des végétaux. La souplesse des matériaux utilisés permet une meilleure manipulation et optimise les performances de la toiture, à savoir l’étanchéité. Le prix du faîtage avec des végétaux est généralement associé au prix de l’ensemble de la toiture.
Pour une toiture en chaume
Le faîtage des toits en chaume est souvent réalisé à l’aide d’une bande de terre argileuse. Cette bande de terre est utilisée pour enrober les extrémités des tiges de roseau. Des iris sont également plantés dans l’ensemble et les racines de ce dernier vont servir à renforcer la fixation des matériaux. Tout comme pour la toiture végétalisée, le prix du faîtage est inclus dans le prix total du toit.
Pour une toiture en ardoise
La réalisation d’un faîtage sur un toit en ardoise se fait en sculptant le sommet en lignolets. Pour cela, il suffit de faire croiser les ardoises et de sculpter les morceaux qui dépassent. Là encore, le prix du faîtage est inclus dans celui de l’ensemble de la toiture.
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