Le faite est le point culminant d’une toiture. C’est la ligne de croisement des deux versants du toit. Le faîtage est donc l’ouvrage mis en place pour joindre les deux parties du toit et il constitue l’arête de la toiture. En ce qui concerne le revêtement de toit, le faîtage joue non seulement un rôle esthétique, mais également un rôle fonctionnel. Effectivement, à part offrir une belle allure au toit, il assure aussi son étanchéité et contribue à sa ventilation. De ce fait, il est important de savoir que s’il est mal installé, il y aura des infiltrations d’eau sous la toiture ainsi que d’autres désagréments qu’il faudrait éviter. Dans les lignes que vous allez découvrir ci-dessous, retrouvez les spécificités des deux principales techniques de pose d’un faîtage, afin de pouvoir choisir laquelle sera la plus adaptée à votre situation et à votre besoin. Tenez-vous prêt, c’est parti !
Le faîtage à sec
Le faîtage à sec est, à l’heure actuelle, tout simplement la technique de référence en neuf comme en rénovation lorsqu’il s’agit de poser un faîtage. La technique est dite à sec, car la pose ne nécessite pas l’utilisation de mortier. Cette solution de pose est plus simple et le mortier utilisé traditionnellement en faîtage droit ou en faîtage scellé est remplacé par un closoir ventilé. Ce qui fait que le faîtage à sec répond aux exigences de ventilation de toiture telles que prévues par le DTU et l’obligation d’assemblage homogène du toit. Il est important de savoir que le faîtage à sec a été rendu possible grâce au développement d’accessoires spécifiques dans la gamme de tuiles utilisée sur le toit comme les closoirs, les tuiles sous faîtière et les tuiles faîtières adaptées, fixées grâce à des crochets de fixation dédiés.
Les avantages du faîtage à sec
Contrairement à d’autres méthodes, la technique du faîtage à sec facilite le remplacement des tuiles et elle est facile à mettre en place. À part sa praticité, comme mentionné sommairement plus haut, il permet d’assurer une bonne ventilation du toit et est désolidarisé du support, ce qui est très important, car cela évitera la fissuration.
Le faîtage scellé
La technique de pose du faîtage scellé est tout simplement le contraire du faîtage à sec. En effet, le faîtage scellé, comme son nom l’indique, nécessite l’utilisation de mortier pour se fixer sur le dernier rang de tuiles. Elle demande donc beaucoup plus de travail et d’investissement en temps que le faîtage à sec, ce qui fait que cette technique est plus fastidieuse que la précédente. Toutefois, cela n’a rien de très étonnant, car il faut dire que le faîtage scellé est une technique qui remonte déjà à plusieurs années. En effet, c’est une technique traditionnelle et à l’époque, la technologie n’était pas encore très pointue.
Les avantages du faîtage scellé
La technique du faîtage scellé ne présente pas d’avantages spécifiques, contrairement à celle du faîtage à sec. Cependant, elle offre un rendu plutôt esthétique et originale lorsque la pose est terminée.
Bien que le coût de la pose varie en fonction de chaque prestataire, d’une manière générale, la pose par la technique du faîtage scellé est moins coûteuse que celle avec le faîtage à sec. Cependant, la différence ne se ressent pas trop, c’est pourquoi, vu les avantages offerts par le faîtage à sec, nous vous recommandons vivement d’opter pour celui-ci. C’est une technique moderne et elle peut s’adapter à n’importe quel type de revêtement de toit, notamment à une toiture à tuiles plate. Nous espérons que ce petit partage vous a plu et nous vous donnons rendez-vous à très bientôt pour de nouvelles astuces !
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