Zoom sur les différentes techniques de pose de faîtage

Le faîtage est considéré comme la colonne vertébrale d’une toiture. Une pièce maîtresse dont la fonction est de consolider la totalité du toit et d’assurer son imperméabilité. Ainsi, si vous remarquez un quelconque problème ou une détérioration même minime, prévoyez des travaux de réparation. Il existe plusieurs types de faîtage adaptés à tous les styles de toit. Cet article fait le point pour vous.

Le faîtage : un élément essentiel garant de la sécurité

Un faîtage est composé de trois parties dont : la tuile, la faîtière et un élément d’étanchéité. Pour comprendre plus en amont le rôle de chacune de ces pièces, voyons en détail les différentes techniques de faîtage en vigueur.

Pour une toiture en tuile

1- Le faîtage scellé

Le couvreur procède à un faîtage scellé, au mortier ou à la chaux pour les tuiles. La rénovation de ce matériau fragile nécessite une attention particulière avec des tuiles faîtières en forme de frontons et de chapeau. Les frontons servent de capsule aux deux extrémités de la ligne faîtière.

Synthèses du travail

• Lit de mortier : application d’une couche de mortier en haut de la toiture ;
• Tuiles : humidification et serrage des tuiles par pression sur tout l’ensemble de la longueur du toit ;
• Frontons : fixation au mortier similaire à celle des tuiles ;
• Confection des embarrures : élaboration des bourrelets de mortier par l’intermédiaire d’une langue de chat ;
• Consolidation de l’étanchéité : agencement et lissage de la couche de mortier ;
• Nettoyage du faîtage : rinçage du faîtage à l’aide d’une éponge pour enlever les dernières traces et projections.

2- Le faîtage à sec

Le faîtage à sec consiste à encastrer à sec les tuiles. Elles vont être fixées sur le toit via des crochets de fixation. Pour ce type de pose en particulier, vous devez disposer d’un closoir ventilé afin de rendre l’ouvrage hermétique aux intempéries.

Synthèses du travail

• Lisse de rehausse : fixation sur la charpente pour constituer le support du faîtage. Cette opération se fait après l’installation des chevrons et des liteaux ;
• Closoir ventilé : dressage et fixation du closoir sur la lisse des deux côtés du dernier rang des tuiles ;
• Faîtières : pose d’un fronton et ajustement de chacune des tuiles. Par ailleurs, deux trous de fixation sont percés pour mettre les vis, les clous zingués, les tirefonds ou les crochets (lisse de rehausse). Aucun décalage n’est permis pour cette étape.
• Épi de faîtage : ornement décoratif ou personnalisation mettant en valeur la toiture d’une maison (facultatif).

Prix du fronton : entre 8 et 15 euros

Prix d’un closoir ventilé de 5 mètres : entre 15 et 210 euros

Prix d’un closoir en peigne : par mètre de rouleau

3- Le faîtage de la toiture en métal

Cette technique implique la mise en place des bandes faîtières en aluminium, en PVC ou en zinc.

Synthèses du travail

• Placement d’un faîtage en PVC ou d’une faîtière crantée ;
• Mise en œuvre d’un faîtage simple, double ou bien d’une pince en aluminium.

Prix d’une faîtière crantée : compter environ 20 euros le mètre linéaire.

Prix d’un faîtage en PVC : à partir de 25 euros le mètre.

Prix d’un faîtage à double ou simple pince : environ 15 euros le mètre carré.

4- Le faîtage de la toiture en ardoise

Pour le faîtage d’une toiture en ardoise, le maître d’ouvrage va découper le sommet en lignolet.

Prix : compris dans le prix de la toiture.

5- Le faîtage pour une toiture végétalisée

Si vous disposez d’un toit avec une végétation, le couvreur zingueur va utiliser de la paille et des feuilles pour le protéger. Il va parsemer toute votre toiture avec les mêmes végétaux.

Pour cette pose, une bande de terre argileuse est placée sur le toit.

Synthèses du travail : enveloppement des roseaux.

Prix : inclus dans le prix total de la toiture.