Sur le toit de votre maison, vous devez trouver un moyen pour gérer les eaux de pluie. Pour cela, vous aurez besoin d’installer un chéneau pour les canaliser et pour sa réalisation, vous devez connaître certaines choses dont vous pouvez retrouver ci-dessous les essentielles.
Un chéneau c’est quoi ?
Par habitude, dans certaines régions, les chenaux sont aussi qualifiés de gouttières. Cependant, du point de vue technique, il est important de bien les différencier même si tous les deux participent à la récupération des eaux de pluie. Le chéneau est, entre autres, un conduit qui est utilisé pour les travaux à grande œuvre. Il serait donc très rare de les trouver dans les constructions faites d’une manière très ancienne. Leur installation est un travail délicat et, pour cela, il faut toujours s’adresser à des spécialites de la toiture.
Un chéneau peut être fait en pierre ou en terre cuite. Mais actuellement, il est possible de l’avoir en aluminium, en cuivre, en PVC ou en zinc. La quantité d’eau que pourrait supporter ce genre de conduit dépend de beaucoup d’éléments parmi lesquels figurent sa largeur, sa longueur et sa forme. Ce conduit a besoin d’un bon nettoyage régulier pour être opérationnel.
Quels matériaux choisir ?
Avant de commencer la pose, vous devez bien choisir le matériau que vous allez utiliser. Actuellement, on n’utilise que très rarement la pierre, ou la terre cuite, pour ce système. À l’époque actuelle, vous pouvez opter pour un chéneau en zinc qui est d’ailleurs le plus classique et qui est très efficace. Mais vous pouvez choisir aussi le PVC qui est très intéressant du point de vue économique, en plus du fait qu’il résiste très bien à la corrosion. Vous avez aussi la possibilité d’orienter votre choix vers un matériau encore plus efficace comme le cuivre même si ce dernier est plus onéreux et nécessite une soudure pour son installation. En terme de résistance, vous n’allez pas être déçu avec l’acier galvanisé : c’est un matériau durable, malgré qu’il peut présenter des problèmes d’étanchéité. Enfin, vous pouvez aussi opter pour l’aluminium qui résiste bien aux intempéries, bien que la faiblesse qu’il présente au niveau de ses joints peut constituer un problème.
Quelles sont les méthodes classiques pour l’installation ?
Dans un chantier, il est possible de poser le chéneau de deux manières bien différentes. Pour la première méthode, il va surtout s’agir de poser, ou d’encaisser, le conduit sur votre toit. Pour ce faire, ce dernier devrait prendre appui sur un entablement bien solide pour le supporter. Il est important de préciser que cet entablement devrait être assez solide pour que vous puissiez marcher dessus. Cette condition est importante afin que vous puissiez réaliser correctement les travaux.
L’autre méthode aura pour objectif de faire un coffrage pour soutenir le chéneau. Cette configuration de coffrage consiste à encaisser le chéneau entre deux pans de toiture ou entre un pan et un mur. Quelle que soit la méthode, vous devez prendre en compte divers points afin de ne pas louper votre installation. Les dimensions des chéneaux doivent être adaptées à la surface des pans de toiture. N’oubliez pas de vérifier la pente du chéneau avant même de procéder à l’installation.
Quelles alternatives pour le chéneau en zinc ?
Pour le chéneau en zinc, il est plus facile de procéder par encaissement ; le chéneau serait alors encastré dans un lit de plâtre bien qu’il existe une autre méthode qui n’y a pas recours.
Que faut-il pour la pose du chéneau en aluminium ?
Pour la pose du chéneau en aluminium, vous devez avoir sur vous des jonctions pour le raccordement. Il ne faut pas oublier aussi les crochets écarteurs qui vont servir à monter le chéneau sur un bandeau ou une planche de rive. Vous devez aussi disposer des fonds (talon) et de la naissance en aluminium. Une fois que ces pièces très importantes sont entre vos mains, vous pouvez commencer la pose.
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