La pente d’une toiture constitue un élément clé dans l’architecture d’une maison. En effet, le toit protège l’habitation des intempéries. La pente, quant à elle, assure l’étanchéité à l’eau, au vent, à la neige, etc., de ce dernier. En plus des normes imposées dans les Documents techniques unifiés (DTU) et dans le Plan local d’urbanisme (PLU), quelques critères déterminent également la pente d’une toiture.
La localisation géographique
Plusieurs zones d’habitation constituent la France métropolitaine, dont chacune fait l’objet de normes qui lui sont propres.
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- La zone 1 : située à plus de 40 km des côtes, et à moins de 200 m d’altitude ;
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- La zone 2 : située entre 20 et 40 km des côtes, et entre 200 et 500 m d’altitude ;
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- La zone 3 : située à moins de 20 km des côtes, et à plus de 500 m d’altitude.
La zone de construction (urbaine, à urbaniser, agricole, espaces naturels) entre également en jeu dans l’examen de la demande de construction.
Pour déterminer la pente d’une toiture, la situation de la maison (par rapport au vent et aux intempéries) est également à prendre en compte :
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- situation protégée : des collines entourent la maison et la protègent ;
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- situation normale : la maison subit de faibles dénivellations du fait de son emplacement sur une plaine ou un plateau ;
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- situation exposée : les maisons dans la zone 3 en sont concernées, ainsi que celles au fond d’une vallée, ou près des cols de montagne.
Afin de connaître le Plan local d’urbanisme (PLU) appliqué dans votre commune, rendez-vous à la mairie, ou à la Direction départementale des territoires (DDT).
La couverture du toit
Le matériau à utiliser dépend du PLU appliqué par la commune où vous habitez. De lui dépend également la pente du toit, afin d’optimiser les fonctions de la toiture.
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- Tuile : une pente de 13 à 45 %, en fonction du type de tuile :
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- tuiles traditionnelles (shingle) : une pente de 20 % au minimum ;
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- tuile canal : 13,5 % au minimum ;
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- tuile plate : une pente entre 31 % et 45 % ;
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- Zinc : en fonction du type de zinc, la pente va de 5 à 20 % ;
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- Bac acier : une pente minimale de 15 % ;
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- Ardoise : au minimum 26 % ;
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- Chaume : une pente de 35 à 45 % ;
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- Toiture plate : pour assurer l’écoulement de l’eau, une pente de 1 ou 2 % est nécessaire, sans dépasser les 5 % ;
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- Béton : 40 % d’inclinaison.
Si vous hésitez entre une toiture en tôle, une toiture en tuile et une toiture en ardoise, une comparaison peut vous aider à vous décider. Ou alors, vous pouvez opter pour une toiture végétalisée, qui ne manque pas d’avantages.
Le calcul de la pente via une formule
Notons en premier lieu que le pourcentage et le degré de la pente sont différents. Pour définir le pourcentage en fonction du degré, il suffit de multiplier sa valeur par 1,75. En effet, 1° correspond approximativement à 1,75 %.
Pente en pourcentage
P = 100 * HPAN / LPAN
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- P : pente en % ;
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- HPAN : hauteur de la base jusqu’au sommet du toit ;
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- LPAN : largeur du pan du toit.
Pente de toit en degré
P = 180 * ATAN (HPAN / LPAN) / π
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- ATAN : fonction arc tangente
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- π : Pi
Si vous n’êtes pas à l’aise avec les chiffres, des sites web, un architecte ou un couvreur peuvent calculer la pente de la toiture pour vous. N’hésitez pas à vous renseigner sur les DTU et PLU avant d’entamer la construction ou la rénovation de votre toiture. En cas de non-respect de ces règles, l’assurance peut refuser de vous couvrir si un incident se produit.
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